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Publications

Carl Menger on time and entrepreneurshipJournal articleGilles Campagnolo, The European Journal of the History of Economic Thought, Volume 29, Issue 5, pp. 817-835, 2022

Carl Menger is remembered less for his analysis of entrepreneurship (which in the following analysis refers to his fundamental notions related to the nature of business practice) than for his views on matters like money, individualism or the nature of institutions (there are exceptions to this subdued interest, such as Kirzner 1978). However, these issues are related and a long-debated notion among Austrians, namely time, relates investment, entrepreneurship, uncertainty and Menger’s tentative quasi-anthropology (kept in his notes). This paper conscientiously investigates those issues through Menger’s views on the notion of time.

On the modernity of Carl Menger: criss-cross views. Roundtable conversationJournal articleGilles Campagnolo, Sandye Gloria, Heinz Kurz et Richard Sturn, The European Journal of the History of Economic Thought, Volume 29, Issue 5, pp. 967-992, 2022

From different perspectives regarding the History of Economic Thought, the contributions to this roundtable highlight different aspects and levels of the modernity of the founder of the Austrian Sc...

Introduction. Le positif, le normatif et la philosophie économiqueBook chapterSina Badiei, Gilles Campagnolo et Agnès Grivaux, In: Le positif, le normatif et la philosophie économique, 2022-06, pp. 7-38, Éditions Matériologiques, 2022

Le rapport entre positif et normatif est une question méthodologique et théorique centrale en économie. À ce titre, les débats de la littérature spécialisée réclament une synthèse précise, à défaut de la cartographie exhaustive qui paraît une gageure. Le présent ouvrage le reconnaît volontiers en montrant qu’il est pertinent de revenir sur ces enjeux et qu’il est opportun d’élaborer ou d’ouvrir certaines perspectives jusqu’ici peut-être moins explorées.
Le point de vue des coordinateurs de ce volume part du constat que l’étude du rapport entre positif et normatif reste précieuse pour la pensée et la philosophie économiques : l’enquête met en évidence des distinctions essentielles, entre normes, valeurs et faits, ou entre l’activité de description, la prescription et l’évaluation, et concernant des notions comme la causalité dans le champ épistémique, la justice et l’intérêt dans le champ éthique. S’ajoutent des leçons instructives pour penser le rapport entre positif et normatif en défendant la primauté de l’un (le positif, le plus souvent) ou de l’autre (le normatif, plus rarement), ou en les séparant. Force est de constater que les écoles de pensée les plus divergentes peuvent se rejoindre, voire s’accorder sur des positions inattendues. Favoriser le positif, voilà qui réunit des économistes d’écoles de pensée aussi influentes et diverses que les écoles marxiste, autrichienne ou de Chicago : celles-ci, et d’autres, trouvent leur place dans ce volume, ainsi que des approches méthodologiques variées (pragmatisme, bayésianisme, théorie des négociations).
S’il semble qu’un consensus valorisant les approches positives en économie y obère la recherche, à quoi est-il dû ? L’histoire de la pensée économique permet-elle de dégager quelques positions venant nuancer cette position ? Des perspectives philosophiques peuvent être adaptées à cet effet et l’importance des pratiques est également à relever, peut-être pour mieux valoriser les approches normatives en économie.Telles sont quelques-unes des approches traitées dans les onze contributions réunies dans cet ouvrage à partir d’un colloque tenu en décembre 2020.

Descriptions, Prescriptions and Norms: The Tripartite Classification of Economics by John Neville KeynesBook chapterGilles Campagnolo, In: The Positive and the Normative in Economic Thought, S. Badiei et A. Grivaux (Eds.), 2022-06, pp. 42-62, Routledge, 2022

In his Scope and Method of Economics (1890), John Neville Keynes applied a tripartite distinction to the tasks of economists, dividing these into descriptions, norms and prescriptions. Keynes’s book both recapitulated debates revolving around the goals and limits of Classical political economy and opened a path towards debates between contemporary economists (Marshall among others) and philosophers of economics. The Scope and Method was thus a landmark that both closed an era and opened the next epoch in the history of economic thought. The chapter discusses his stance with respect to historical economics and its role in Britain at the time the Historical school dominated economics in Germany and the German-language literature. These issues are relevant to the normative vs. positive debate since German historicists’ defence of an ‘ethical’ orientation of political economy led to major methodological debates. Lessons are to be drawn that go beyond the disputes of the time on the role of the normative and the positive in economics regarded as a science.

Le positif et le normatif en philosophie économiqueBookE-conomiques, Sina Badiei, Gilles Campagnolo et Agnès Grivaux (Eds.), 2022-05, 322 pages, Editions Matériologiques, 2022

Le rapport entre positif et normatif est une question méthodologique et théorique centrale en économie. À ce titre, les débats de la littérature spécialisée réclament une synthèse précise, à défaut de la cartographie exhaustive qui paraît une gageure. Le présent ouvrage le reconnaît volontiers en montrant qu’il est pertinent de revenir sur ces enjeux et qu’il est opportun d’élaborer ou d’ouvrir certaines perspectives jusqu’ici peut-être moins explorées.

Le point de vue des coordinateurs de ce volume part du constat que l’étude du rapport entre positif et normatif reste précieuse pour la pensée et la philosophie économiques : l’enquête met en évidence des distinctions essentielles, entre normes, valeurs et faits, ou entre l’activité de description, la prescription et l’évaluation, et concernant des notions comme la causalité dans le champ épistémique, la justice et l’intérêt dans le champ éthique. S’ajoutent des leçons instructives pour penser le rapport entre positif et normatif en défendant la primauté de l’un (le positif, le plus souvent) ou de l’autre (le normatif, plus rarement), ou en les séparant. Force est de constater que les écoles de pensée les plus divergentes peuvent se rejoindre, voire s’accorder sur des positions inattendues. Favoriser le positif, voilà qui réunit des économistes d’écoles de pensée aussi influentes et diverses que les écoles marxiste, autrichienne ou de Chicago : celles-ci, et d’autres, trouvent leur place dans ce volume, ainsi que des approches méthodologiques variées (pragmatisme, bayésianisme, théorie des négociations).

S’il semble qu’un consensus valorisant les approches positives en économie y obère la recherche, à quoi est-il dû ? L’histoire de la pensée économique permet-elle de dégager quelques positions venant nuancer cette position ? Des perspectives philosophiques peuvent être adaptées à cet effet et l’importance des pratiques est également à relever, peut-être pour mieux valoriser les approches normatives en économie.Telles sont quelques-unes des approches traitées dans les onze contributions réunies dans cet ouvrage à partir d’un colloque tenu en décembre 2020.

Was Menger Aristotelian? A Rejoinder and ClarificationJournal articleGilles Campagnolo, Cosmos and Taxis, Volume 10, Issue 5-6, pp. 88-99, 2022

How did Carl Menger read Aristotle? This debate is ‘old hat’ within Mengerian scholarship. Delving through the archives, new elements have been added by Emil Kauder and, more recently, by myself. Some issues raised by Ricardo Crespo are clarified in the following response. In an essay published in 2003, Crespo defended the idea that Menger is not an ‘orthodox Aristotelian’. I retorted in a paper coauthored with Aurélien Lordon in 2011. Crespo resumed the exchange, summarized and modified his argument (Crespo 2022). This rejoinder aims at setting the record straight.

Chapitre 4. L’idéologie allemande. L’idéologie autrichienne. Positivité et normativité dans l’œuvre de Carl Menger (1840-1921)Book chapterGilles Campagnolo, In: Le positif, le normatif et la philosophie économique, 2022, pp. 103-145, Éditions Matériologiques, 2022

Le rapport entre positif et normatif est une question méthodologique et théorique centrale en économie. À ce titre, les débats de la littérature spécialisée réclament une synthèse précise, à défaut de la cartographie exhaustive qui paraît une gageure. Le présent ouvrage le reconnaît volontiers en montrant qu’il est pertinent de revenir sur ces enjeux et qu’il est opportun d’élaborer ou d’ouvrir certaines perspectives jusqu’ici peut-être moins explorées.
Le point de vue des coordinateurs de ce volume part du constat que l’étude du rapport entre positif et normatif reste précieuse pour la pensée et la philosophie économiques : l’enquête met en évidence des distinctions essentielles, entre normes, valeurs et faits, ou entre l’activité de description, la prescription et l’évaluation, et concernant des notions comme la causalité dans le champ épistémique, la justice et l’intérêt dans le champ éthique. S’ajoutent des leçons instructives pour penser le rapport entre positif et normatif en défendant la primauté de l’un (le positif, le plus souvent) ou de l’autre (le normatif, plus rarement), ou en les séparant. Force est de constater que les écoles de pensée les plus divergentes peuvent se rejoindre, voire s’accorder sur des positions inattendues. Favoriser le positif, voilà qui réunit des économistes d’écoles de pensée aussi influentes et diverses que les écoles marxiste, autrichienne ou de Chicago : celles-ci, et d’autres, trouvent leur place dans ce volume, ainsi que des approches méthodologiques variées (pragmatisme, bayésianisme, théorie des négociations).
S’il semble qu’un consensus valorisant les approches positives en économie y obère la recherche, à quoi est-il dû ? L’histoire de la pensée économique permet-elle de dégager quelques positions venant nuancer cette position ? Des perspectives philosophiques peuvent être adaptées à cet effet et l’importance des pratiques est également à relever, peut-être pour mieux valoriser les approches normatives en économie.Telles sont quelques-unes des approches traitées dans les onze contributions réunies dans cet ouvrage à partir d’un colloque tenu en décembre 2020.

Economie positive et économie normative chez Marx, Mises, Friedman et Popper : PréfaceBook chapterGilles Campagnolo, In: Economie positive et économie normative chez Marx, Mises, Friedman et Popper, 2021-11, pp. 5-26, Editions Matériologiques, 2021
Carl Menger enfin traduitJournal articleGilles Campagnolo, Commentaire, Volume 174, Issue 2, pp. 449-452, 2021

Gilles Campagnolo a traduit et édité une œuvre majeure de la science économique, les Principes de Carl Menger, le prédécesseur et le maître, en Autriche, de Böhm-Bawerk, Mises, Hayek, Schumpeter, et de bien d’autres. En France son œuvre était connue de Rist, Colson, Perroux, Bousquet, mais depuis que les économistes français ne savent plus l’allemand elle est ignorée. En revanche, elle a bénéficié aux États-Unis d’une traduction et de l’émigration, dans les années trente, des grands économistes autrichiens vers les universités américaines. Gilles Compagnolo a bien voulu présenter à nos lecteurs cette savante et importante édition.

Vingt ans d’études sur le fondateur de l’école autrichienne d’économie, Carl Menger (1840-1921)Journal articleGilles Campagnolo, Austriaca. Cahiers universitaires dʼinformation sur lʼAutriche, Issue 92, pp. 249-273, 2021

En France, on a méconnu l’œuvre de Carl Menger. Il y a plusieurs raisons à cela, que nous avons expliquées ailleurs (voir F13). Avec un siècle et demi de retard dans sa réception, l’essentiel de son œuvre est maintenant disponible grâce aux traductions des deux piliers fondateurs que furent les Principes d’économie politique de 1871 (2020, Seuil) et les Recherches sur la méthode de 1883 (2011, EHESS). Un point (et peut-être le seul) qui constitue paradoxalement un avantage du fait de cette lo...