Les bulles spéculatives sont bonnes pour la croissance ! Ce constat empirique a animé de grands débats chez les économistes dans les années 2000. Pour expliquer le phénomène, Xavier Raurich et Thomas Seegmuller étudient des acteurs économiques au cours de trois périodes de leur vie : la jeunesse, l’âge adulte et la retraite, chaque âge proposant ses propres choix d’investissement. Ainsi, les jeunes peuvent, par exemple, investir dans leur éducation (un capital productif mais peu liquide) en utilisant des crédits liés à la bulle (ou actifs spéculatifs liquides).
06 janvier 2021