Ventelou

Publications

Does Self-Assessed Health Reflect the True Health State?Journal articlePavitra Paul, Ulrich Nguemdjo, Natalia Kovtun and Bruno Ventelou, International Journal of Environmental Research and Public Health, Volume 18, Issue 21, pp. 11153, 2021

Self-assessed health (SAH) is a widely used tool to estimate population health. However, the debate continues as to what exactly this ubiquitous measure of social science research means for policy conclusions. This study is aimed at understanding the tenability of the construct of SAH by simultaneously modelling SAH and clinical morbidity. Using data from 17 waves (2001–2017) of the Russian Longitudinal Monitoring Survey, which captures repeated response for SAH and frequently updates information on clinical morbidity, we operationalise a recursive semi-ordered probit model. Our approach allows for the estimation of the distributional effect of clinical morbidity on perceived health. This study establishes the superiority of inferences from the recursive model. We illustrated the model use for examining the endogeneity problem of perceived health for SAH, contributing to population health research and public policy development, in particular, towards the organisation of health systems.

Online study of health professionals about their vaccination attitudes and behavior in the COVID-19 era: addressing participation biasJournal articlePierre Verger, Dimitri Scronias, Yves Fradier, Malika Meziani and Bruno Ventelou, Human Vaccines & Immunotherapeutics, Volume 17, Issue 9, pp. 2934-2939, 2021

Online surveys of health professionals have become increasingly popular during the COVID-19 crisis because of their ease, speed of implementation, and low cost. This article leverages an online survey of general practitioners’ (GPs’) attitudes toward the soon-to-be-available COVID-19 vaccines, implemented in October–November 2020 (before the COVID-19 vaccines were authorized in France), to study the evolution of the distribution of their demographic and professional characteristics and opinions about these vaccines, as the survey fieldwork progressed, as reminders were sent out to encourage them to participate. Focusing on the analysis of the potential determinants of COVID-19 vaccine acceptance, we also tested if factors related to survey participation biased the association estimates. Our results show that online surveys of health professionals may be subject to significant selection bias that can have a significant impact on estimates of the prevalence of some of these professionals’ behavioral, opinion, or attitude variables. Our results also highlight the effectiveness of reminder strategies in reaching hard-to-reach professionals and reducing these biases. Finally, they indicate that weighting for nonparticipation remains indispensable and that methods exist for testing (and correcting) selection biases.

Reçoit-on les mêmes soins partout en France ? La question de l’hétérogénéité des pratiques, de leur raison d’être et de leur contrôleBook chapterAlain Paraponaris and Bruno Ventelou, In: Le système de santé français aujourd'hui : enjeux et défis, T Barnay, A.-L. Samson and B. Ventelou (Eds.), 2021-07, pp. 157-176, EP Eska Publishing, 2021

La crise de la COVID-19 a souligné, parfois avec cruauté, certaines insuffisances du système de santé français. Elle a mis en lumière l’absence de stratégie globale de gestion du risque et la difficulté de prendre des décisions adaptées à un niveau infranational. Mais elle a aussi été porteur d’espoir en révélant une véritable capacité d’adaptation des professionnels de santé à l’hôpital et en ville et des industriels pharmaceutiques, accélérant les processus d’innovation thérapeutique et de coordination des acteurs.

Il semble, aujourd’hui plus que jamais, nécessaire qu’un ouvrage en économie de la santé puisse éclairer les débats qui traversent le système de santé. De nombreux défis sont à relever : le financement et la régulation des dépenses de santé, le manque de coordination entre médecine de ville et hôpital ; le déficit de prévention et l’invisibilité de la santé publique ; les inégalités sociales de santé et d’accès aux soins. Ces défis interrogent chacun des acteurs du système de santé (patients, offreurs de soins, industriels…).

A l’occasion de ses 30 ans, le Collège des Economistes de la santé propose un ouvrage collectif réunissant 30 contributeurs, et ambitionne d’analyser et de disséquer les principaux défis auxquels le système de santé fait face.

Le système de santé français aujourd'hui : enjeux et défisBookThomas Barnay, Anne-Laure Samson and Bruno Ventelou (Eds.), 2021-07, 370 pages, EP Eska Publishing, 2021

Il est courant d’entendre s’exprimer un sentiment de rejet face à l’intervention des économistes dans le système de santé. D’aucuns diront notamment que le secteur de la santé est un « secteur à part », qui n’est pas susceptible de régulation économique. Pendant la crise de la COVID-19, cette idée s’est traduite par l’opposition stérile entre la lutte contre l’épidémie et la défense de l’activité économique, présentées comme deux objectifs nécessairement rivaux. Le premier serait l’apanage des seuls médecins, désireux de réduire la mortalité par COVID-19, tout en préservant les capacités hospitalières, et de facto ardents défenseurs du confinement. Le second apparaitrait comme l’étendard des économistes qui ne verraient dans la sauvegarde du PIB que l’unique objectif d’une société développée et épanouie…
Pourtant la crise de la COVID-19 a souligné, parfois avec cruauté, certaines insuffisances du système de santé français. Elle a jeté la lumière sur l’absence de stratégie globale de gestion du risque sanitaire et la difficulté de prendre des décisions adaptées à un niveau infranational. Elle a enfin exacerbé la rigidité d’un système de soins centralisé, spécialiste de la prise en charge de malades chroniques à l’hôpital public.
Mais elle a aussi été porteur d’espoir en révélant une véritable capacité d’adaptation des professionnels de santé à l’hôpital et en ville et des industriels pharmaceutiques, accélérant les processus d’innovation thérapeutique et technologique, de coordination des acteurs et de production de vaccins à une échelle internationale.
Pour faire face à cette crise, dans les premiers mois de la crise sanitaire, une logique médicale à court terme s’est imposée, reléguant au second plan toute autre forme de critère de jugement. L’objectif unique affiché est d’une déconcertante simplicité : réduire la mortalité par COVID-19, « quoi qu’il en coûte ». L’objectif de santé n’aurait donc plus de limite, exonérant ainsi l’individu ou la société de tout arbitrage personnel ou collectif, au motif, tantôt d’une supposée gratuité, tantôt de l’absolue priorité. La pertinence même de l’apport des sciences humaines et sociales, en particulier de l’économie, serait alors réduite à peau de chagrin…
Au moment où se polarisent ces convictions et se figent ces croyances, il semble, aujourd’hui plus que jamais, nécessaire qu’un ouvrage en économie de la santé puisse éclairer les débats qui traversent le système de santé afin de promouvoir le recours plus systématique à l’évaluation médico-économique comme outil de régulation « fine » des dépenses de santé.
De nombreux défis sont à relever parmi lesquels : le financement et la régulation des dépenses de santé, l’accès aux soins primaires sur tout le territoire, le manque de coordination entre médecine de ville et hôpital, d’une part, et entre soins et médico-social, d’autre part ; le déficit de prévention et l’invisibilité de la santé publique ; les inégalités sociales de santé et d’accès aux soins ou encore la surconsommation de tabac et d’alcool. Ces défis interrogent chacun des acteurs du système de santé (patients, offreurs de soins, industriels…).
A l’occasion de ses 30 ans, le Collège des Economistes de la santé, la société savante française d’économie de la santé, propose un ouvrage collectif réunissant 30 contributeurs et ambitionne d’analyser et de disséquer les principaux défis auxquels le système de santé fait face à travers 15 chapitres. De façon dépassionnée, et sur la base d’une littérature académique nationale et internationale particulièrement étoffée, il tente également de proposer des pistes de recommandations pour améliorer le système.

Estimation of Asthma Symptom Onset Using Internet Search Queries: Lag-Time Series AnalysisJournal articleYulin Hswen, Amanda Zhang and Bruno Ventelou, JMIR Public Health and Surveillance, Volume 7, Issue 5, pp. e18593, 2021

Background:
Asthma affects over 330 million people worldwide. Timing of an asthma event is extremely important and lack of identification of asthma increases the risk of death. A major challenge for health systems is the length of time between symptom onset and care seeking, which could result in delayed treatment initiation and worsening of symptoms.
Objective:
This study evaluates the utility of the internet search query data for the identification of the onset of asthma symptoms.
Methods:
Pearson correlation coefficients between the time series of hospital admissions and Google searches were computed at lag times from 4 weeks before hospital admission to 4 weeks after hospital admission. An autoregressive integrated moving average (ARIMAX) model with an autoregressive process at lags of 1 and 2 and Google searches at weeks –1 and –2 as exogenous variables were conducted to validate our correlation results.
Results:
Google search volume for asthma had the highest correlation at 2 weeks before hospital admission. The ARIMAX model using an autoregressive process showed that the relative searches from Google about asthma were significant at lags 1 (P<.001) and 2 (P=.04).
Conclusions:
Our findings demonstrate that internet search queries may provide a real-time signal for asthma events and may be useful to measure the timing of symptom onset.

Population preferences for inclusive COVID-19 policy responsesJournal articleThierry Blayac, Dimitri Dubois, Sebastien Duchêne, Phu Nguyen-Van, Bruno Ventelou and Marc Willinger, The Lancet Public Health, Volume 6, Issue 1, pp. e9, 2021

Currently, countries across the world are applying policies designed to combat the COVID-19 pandemic, such as lockdowns, international travel restrictions, subsectoral closures, and adjustments in public transportation. Although these restrictions can be effective in controlling the epidemiological dynamics, they also need to be assessed in terms of their acceptability by populations. The preferences of populations should matter, particularly after months of efforts, and the new requirements of lockdowns in several European countries despite these efforts.

La couverture sanitaire universelle au SAHEL : Le cas du Mali et du TchadJournal articleSameera Awawda, Mohammad Abu-Zaineh and Bruno Ventelou, UnisSahel - Couverture Universelle en Santé au Sahel, 2021

Cette étude vise à évaluer la faisabilité et l’impact macro-économique de l’extension de la couverture sanitaire à l’ensemble de la population en vue de l’atteinte de la couverture universelle (CSU) au Mali et au Tchad. Nous utilisons une approche méthodologique par micro-simulation pour examiner l’impact d’un scénario de CSU sur les dépenses de santé des ménages ainsi que les recettes et les dépenses publiques. Etant donné les différents taux actuels de couverture de la population, les résultats montrent que l’atteinte de l'objectif coûterait aux gouvernements du Mali et du Tchad 17 182 et 44 415 millions de FCFA, respectivement. L’atteinte de la CSU pourrait augmenter l’accès aux soins des ménages, mais aussi le fardeau budgétaire du gouvernement ; il faudrait donc disposer de bonnes stratégies de financement public. L’étude évalue donc en parallèle les bénéfices à attendre d’une hausse de la prime d’assurance maladie.

Pour huit médecins généralistes sur dix, la vaccination contre la Covid-19 est le meilleur moyen d’éviter de nouvelles vagues épidémiquesReportPierre Verger, Dimitri Scronias, Maxime Bergeat, Hélène Chaput, Romain Lutaud, Muriel Barlet, Élisabeth Fery-Lemonnier, Bruno Ventelou, Jean-François Buyck, Marie-Astrid Metten, et al., Number 1187, pp. 7, 2021

Au cours des mois de novembre et décembre 2020, les participants au quatrième Panel d’observation des pratiques et des conditions d’exercice en médecine générale ont à nouveau été interrogés sur leurs perceptions et leurs opinions quant aux futurs vaccins contre la Covid-19.
Huit médecins généralistes sur 10 considèrent que la vaccination est le meilleur moyen pour éviter la survenue de nouvelles vagues épidémiques de Covid-19. 8 médecins sur 10 estiment également qu’ils ont un rôle à jouer dans la vaccination de la population contre la Covid-19 et plus de la moitié sont favorables à une obligation de vaccination pour les professionnels de santé. Globalement, les trois quarts des médecins accepteraient a priori de se faire vacciner contre la Covid-19 et de le recommander à leurs patients. L’opinion individuelle sur la vaccination contre la Covid-19 a par ailleurs changé chez certains médecins : entre l’enquête du 6 octobre au 15 novembre 2020 et celle du 24 novembre au 27 décembre 2020, 1 médecin sur 10 est passé de l’hésitation ou de la réticence face au vaccin à l’acceptation – modérée ou forte – tandis qu’1 médecin sur 10 a fait le chemin inverse.

How French general practitioners respond to declining medical density: a study on prescription practices, with an insight into opioids useJournal articleJulien Silhol, Bruno Ventelou and Anna Zaytseva, The European Journal of Health Economics, Volume 21, Issue 9, pp. 1391-1398, 2020

Disparities in physicians' geographical distribution lead to highly unequal access to healthcare, which may impact quality of care in both high and low-income countries. This paper uses a 2013–2014 nationally representative survey of French general practitioners (GPs) matched with corresponding administrative data to analyze the effects of practicing in an area with weaker medical density. To avoid the endogeneity issue on physicians' choice of the location, we enriched our variable of interest, practicing in a relatively underserved area, with considering changes in medical density between 2007 and 2013, thus isolating GPs who only recently experienced a density decline (identifying assumption). We find that GPs practicing in underserved areas do shorter consultations and tend to substitute time-consuming procedures with alternatives requiring fewer human resources, especially for pain management. Results are robust to considering only GPs newly exposed to low medical density. Findings suggest a significant impact of supply-side shortages on the mix of healthcare services used to treat patients, and point to a plausible increased use of painkillers, opioids in particular.

Assessing the future medical cost burden for the European health systems under alternative exposure-to-risks scenariosJournal articleYevgeniy Goryakin, Sophie P. Thiébaut, Sébastien Cortaredona, Aliénor M. Lerouge, Michele Cecchini, Andrea B. Feigl and Bruno Ventelou, PLoS ONE, Marcello Montefiori (Eds.), Volume 15, Issue 9, pp. e0238565, 2020

Background:
Ageing populations and rising prevalence of non-communicable diseases (NCDs) increasingly contribute to the growing cost burden facing European healthcare systems. Few studies have attempted to quantify the future magnitude of this burden at the European level, and none of them consider the impact of potential changes in risk factor trajectories on future health expenditures.

Methods:
The new microsimulation model forecasts the impact of behavioural and metabolic risk factors on NCDs, longevity and direct healthcare costs, and shows how changes in epidemiological trends can modify those impacts. Economic burden of NCDs is modelled under three scenarios based on assumed future risk factors trends: business as usual (BAU); best case and worst case predictions (BCP and WCP).

Findings:
The direct costs of NCDs in the EU 27 countries and the UK (in constant 2014 prices) will grow under all scenarios. Between 2014 and 2050, the overall healthcare spending is expected to increase by 0.8% annually under BAU. In the all the countries, 605 billion Euros can be saved by 2050 if BCP is realized compared to the BAU, while excess spending under the WCP is forecast to be around 350 billion. Interpretation:
Although the savings realised under the BCP can be substantial, population ageing is a stronger driver of rising total healthcare expenditures in Europe compared to scenario-based changes in risk factor prevalence.